Mon beau frère Robert rêve depuis plusieurs années d’aller à son camp l’hiver. Il me demande à moi et à mon gendre de participer à son excursion, ce que nous acceptons avec grand plaisir.
Moi, J-F (mon gendre) et Robert sommes donc partis le samedi matin du 9 mars en direction de son camp en haute Mauricie. Il est situé à 100 km de la Ville de La Tuque, 80 km de route de terre (sable et gravillon) et les derniers 20 km une route non déneigé transformer en sentier de moto neige.
Il nous faut tout d’abord arrêter à Grand-Mère pour prendre la moto neige de location pour mon beau frère, le gendre et moi ferons l’expédition avec mon Argo.
Samedi le 9 mars arrivé au sentier, belle journée ensoleillée, température douce. On charge l’Argo et départ en direction du camp.
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Le Beau frère apprivoise la moto neige, c’est la première fois qu’il en fait et pour ma part c’est ma première excursion solo. Nous avons 20 km à parcourir ce qui nous permet d’apprivoiser nos machines.
Un trajet pour aller de 2 heures dans une neige épaisse et de qualité bonhomme, le thermomètre frôlait les 5
0 Celsius. L’Argo quoi pas récent (2001) gruge les kilomètres sans trop de peine et grimpe même des côtes assez raide sans trop de difficulté.
Robert étant plus rapide sur sa moto neige, faisait des aller retour histoire de voir si tout allait bien pour nous. Une fois rendu à destination rien n’étais terminer il fallait décharger nos bagages et de soulager le toit de quelque 3 pieds ne neige.
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Après une nuit de repos bien mérité nous organisons une petite viré sur notre territoire de chasse. Pour s’y rendre nous empruntons les sentiers de 4 roues, parfait pour la moto neige mais un peut étroit pour l’Argo.
Premier obstacle un ponceau recouvert de 4 pieds de neige qui enjambe un ruisseau peu profond suivi d’une pente montante assez raide. Nous nous rendons à destination sans soucis.
Au retour nous revenons sur nos pas et cette fois la pente raide est en descente et le ponceau immédiatement après la descente.
Arriver au ponceau ça ne se passe pas du tout comme à l’allé. La température printanière est au rendez vous et a rendu la neige mouillé et glissante.
La moto neige passe sans difficulté, mais l’Argo est plus large et avec ses chenilles super track qui dépasse de chaque côté je le manœuvre avec difficulté. Il glisse tranquillement sur le coté gauche, heureusement que J-F a descendu pour me guider. Robert et J-F ont tout juste eu le temps de s’agripper à l’Argo pour freiner son renversement. On évite le pire.
L’Argo est en équilibre instable sur le ponceau. On le sécurise à l’aide du treuil et d’une longue courroie. Pas facile de trouver un arbre près du ruisseau ce ne sont que des aulnes. Il faut les attacher à leurs bases, pas facile dans trois pieds de neige. On installe des billots sous la chenille en suspension.
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Évaluation de la meilleure façon de sortir de cette mauvaise position. Finalement on décide de faire une tentative avec le treuil seulement. Ça s’avère positif, il avance doucement dans la bonne direction. Ça y est on est sain et sauf.
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On a été quitte pour une bonne frousse.
Le lendemain on décide d’aller explorer un autre territoire. Il a plut toute la nuit, une pluie tranquille une bruine. On démarre nos machines. Oups! Un problème avec la moto neige. Ça sent l’atelier!
La moto neige lorsque qu’elle démarre elle entame un cycle d’embrayage avant et reculons. Pour que l’on puisse aller de l’avant il faut tenir la manette des gas au dessus de 4500 tours ce qui signifie 45 km/heure. Trop rapide pour des gens peu expérimentés.
Appel à la boutique de location par téléphone satellite pour essayer de trouver et réparer le problème… sans succès. Finalement la décision est prise la moto neige restera jusqu’au printemps au camp, le retour à la maison est prévu pour le lendemain donc remplacer la moto neige devenait inutile.
Jour du départ les conditions de neige ont beaucoup changé. Une pluie fine tombe depuis 2 jours, la neige est molle et défonce même dans les sentiers de moto neige.
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L’Argo est plein jusqu’au toit plus le pilote et 2 passagers. Il peine dans les sentiers, étant plus large que la motoneige il navigue d’un bord à l’autre du sentier attiré par la neige molle, lourde et pesante des bords du sentier.
Finalement après plus de trois heures nous arrivons aux véhicules sans aucuns problèmes mécaniques. Nous avons vécu une belle expérience malgré quelques petites mésaventures enrichissantes. Argo un belle petite machine pas rapide mais efficace.
Quelle belle aventure et que nous répèterons l’année prochaine.